Les îles Intérieures
à l'occasion de Mirage Festival
Exposition
04/04/2019 - 07/04/2019
Verrière de l’ENSBA Lyon, site des Subsistances.
Exposition de l’Unité de Recherche numérique Art et Design Ensba Lyon / ESAD Saint-Étienne
Avec Kévin Ardito, Alain Barthélémy, Ophélie Démurger, Alix Désaubliaux, Nicolas Frespech, Valentin Godard, David-Olivier Lartigaud, Bérénice Serra.
Au sein de cet espace, le public est invité à repenser l’échange et le partage d’informations, en privilégiant le rapport d’individu à individu. À l’encontre des bots et du web algorithmique, c’est le rapport entre humains dont il sera question ici. À l’instar du peer2peer, l’exposition numérique est pensée comme un objet vivant et instable qui se modifie en fonction des acteurs présents. L’implication nécessaire du spectateur dans le processus d’accès à l’exposition redéfinit sa relation à celle de l’artiste, devenant en même temps acteur du partage et de la sauvegarde de l’exposition.
Projets exposés :
Alix Desaubliaux, Idle, Bundle d’assets 3D, 2019.
Alix Desaubliaux et Bérénice Serra, Message in a bottle, bouteilles à la mer, html, 2019.
Kevin Ardito et Alain Barthélémy, Biozone 3 : Green Sanctuary, startup, http://biozon3.online, prototypes fonctionnels.
Nicolas Frespech, U+1F3DD, installation, website, coussin, twitterbot, jeu, *.torrent, openbadge, 2019.
A propos du coussin : dans l’exposition est présenté un coussin où sont floqués 3 représentations en Emoji d’une île déserte (Apple….). Ces trois emojis forment un archipel. Ce coussin est parfumé au Monoï / parfum associé autant que la représentation d’emoji à une sorte d’exotisme contemporain
A propos du badge :
Qu’est ce qu’un badge ouvert ? http://frespech.com/art/island/badge.html
Un badge a été spécialement édité pour l’exposition , il invite à une scénarisation potentielle d’une sorte de télé–réalité numérique et met en scène la « gouvernance » du net par ses pairs.
Site Internet : ce site est composé d’images, d’emojis, de textes autour des îles. Il comporte un son que l’on peut télécharger. Ce son enregistré par Eugénie Zély décrit chronologiquement des représentations par différents acteurs numériques.
Différentes ressources sont également proposées sous formes d’hyperliens vers des créations, ressources populaires ou non. Ces ressources sont spatialisées type « net art »
Les rasbian n’affichant pas les emoji, le visiteur est invité à se connecter à cette adresse avec son téléphone ou sa tablette https://frama.link/island
Jeu vidéo : ce jeu vidéo invite à naviguer entre différentes îles emojis (représentations). Les liens entre les pages sont des raccourcis de Google Maps, ainsi chaque url peut donner accès à une île particulière sur ce service.
P2P et stéganographie : une nouvelle interprétation de l’emoji « île déserte » a été proposée par l’artiste : il s’agit d’une île avec un palmier et un ordinateur portable. Ce fichier a été stéganographié, l’information qu’il contient et dans ce cas là une citation. Le seul fait d’inclure une citation dans l’image (de petite taille) déforme son apparence et altère (ici les sortes de glitches qui composent le paysage derrière )
Bot Twitter : un bot twitter génère des séquences différentes : des vagues et parfois des îles. Plus le bot poste des emojis, plus un paysage, des archipels se composent.
Valentin Godard, Science-Man : Where did you sleep last night?, 2019.
Une page de bd.html qui éclaircie les mystères qui entoure notre héros.
+ En bonus : un modèle 3D est imprimé en continue et qui peut se distribuer (peer to peer irl)
David-Olivier Lartigaud, I’ve never left Monkey Island (version alpha), 2019.
I’ve never left Monkey Island est un dépôt contributif de courtes réflexions/références textuelles et visuelles que les visiteuses et visiteurs peuvent consulter et enrichir via une interface rappelant les jeux vidéo d’aventure 2D des années 90.
Chaque dépôt crée une nouvelle île qui agrandit la carte à explorer.
Développée pour Les îles intérieures, le projet est présenté sous forme de pré-maquette où les fonctions de contribution ne sont pas encore actives. Le développement du projet se poursuivra durant l’exposition et au-delà et ne sera consultable qu’en web P2P.
Bérénice Serra, Les expéditionnistes, vidéos, 1‘20, 2019.
Sur les vues de l’île d’Heimaey, au large de l’Islande, le traditionnel maillage de Google a été remplacé par les noms des expéditionnistes ayant documenté l’île inaccessible à la voiture Google Street View.
Egalement, le catalogue en consultation sur l’île de lecture : Résidence, programme de résidence artistique infiltrée dans Google Steet View.
Ophélie Demurger & Valentin Godard, Oasis Tropical, vidéo, son binaural, 19’21, 2019.
Nous vous présentons une vidéo ASMR où nous mangeons une pizza hawaïenne et buvons de l’oasis tropcial. A l’intérieur se cache une autre vidéo où nous tentons d’aller bien ensemble avec les nouvelles technologies.
L’équipe de l’UR numérique, Coussins Cousins, matériaux mixtes, 2019.
Chaque coussin représente une ile qui n’existe que virtuellement. C’est une manière de donner matière et réconfort.
Il y a :
– L’ile de tortue géniale (Dragon Ball)
– Starfish Island (GTA)
– Mania (Oblivion IV DLC Shivering Island)
– île inconnue (Zelda, Breath of the wild)
– Yoshi Island Super Mario World 2: Yoshi’s Island)
– Cramois’ile (Pokémon)
– Le pays imaginaire (Peter Pan)
– Ivalice (FFT Advance)
(EN) Within this space, the public is invited to rethink the exchange and sharing of information by giving priority to relationships between individuals. Going against bots and web algorithms, this exhibit focuses on the relationship between humans. Like peer2peer, the digital exhibition is considered as a living and unstable object that changes depending on the players present. The viewer’s necessary involvement in the process of accessing the exhibition redefines his relationship with that of the artist, becoming at the same time a participant in the sharing and safeguarding of the exhibition.
Verrière de l’ENSBA Lyon, site des Subsistances.
Exposition de l’Unité de Recherche numérique Art et Design Ensba Lyon / ESAD Saint-Étienne
Avec Kévin Ardito, Alain Barthélémy, Ophélie Démurger, Alix Désaubliaux, Nicolas Frespech, Valentin Godard, David-Olivier Lartigaud, Bérénice Serra.
Au sein de cet espace, le public est invité à repenser l’échange et le partage d’informations, en privilégiant le rapport d’individu à individu. À l’encontre des bots et du web algorithmique, c’est le rapport entre humains dont il sera question ici. À l’instar du peer2peer, l’exposition numérique est pensée comme un objet vivant et instable qui se modifie en fonction des acteurs présents. L’implication nécessaire du spectateur dans le processus d’accès à l’exposition redéfinit sa relation à celle de l’artiste, devenant en même temps acteur du partage et de la sauvegarde de l’exposition.
Projets exposés :
Alix Desaubliaux, Idle, Bundle d’assets 3D, 2019.
Alix Desaubliaux et Bérénice Serra, Message in a bottle, bouteilles à la mer, html, 2019.
Kevin Ardito et Alain Barthélémy, Biozone 3 : Green Sanctuary, startup, http://biozon3.online, prototypes fonctionnels.
Nicolas Frespech, U+1F3DD, installation, website, coussin, twitterbot, jeu, *.torrent, openbadge, 2019.
A propos du coussin : dans l’exposition est présenté un coussin où sont floqués 3 représentations en Emoji d’une île déserte (Apple….). Ces trois emojis forment un archipel. Ce coussin est parfumé au Monoï / parfum associé autant que la représentation d’emoji à une sorte d’exotisme contemporain
A propos du badge :
Qu’est ce qu’un badge ouvert ? http://frespech.com/art/island/badge.html
Un badge a été spécialement édité pour l’exposition , il invite à une scénarisation potentielle d’une sorte de télé–réalité numérique et met en scène la « gouvernance » du net par ses pairs.
Site Internet : ce site est composé d’images, d’emojis, de textes autour des îles. Il comporte un son que l’on peut télécharger. Ce son enregistré par Eugénie Zély décrit chronologiquement des représentations par différents acteurs numériques.
Différentes ressources sont également proposées sous formes d’hyperliens vers des créations, ressources populaires ou non. Ces ressources sont spatialisées type « net art »
Les rasbian n’affichant pas les emoji, le visiteur est invité à se connecter à cette adresse avec son téléphone ou sa tablette https://frama.link/island
Jeu vidéo : ce jeu vidéo invite à naviguer entre différentes îles emojis (représentations). Les liens entre les pages sont des raccourcis de Google Maps, ainsi chaque url peut donner accès à une île particulière sur ce service.
P2P et stéganographie : une nouvelle interprétation de l’emoji « île déserte » a été proposée par l’artiste : il s’agit d’une île avec un palmier et un ordinateur portable. Ce fichier a été stéganographié, l’information qu’il contient et dans ce cas là une citation. Le seul fait d’inclure une citation dans l’image (de petite taille) déforme son apparence et altère (ici les sortes de glitches qui composent le paysage derrière )
Bot Twitter : un bot twitter génère des séquences différentes : des vagues et parfois des îles. Plus le bot poste des emojis, plus un paysage, des archipels se composent.
Valentin Godard, Science-Man : Where did you sleep last night?, 2019.
Une page de bd.html qui éclaircie les mystères qui entoure notre héros.
+ En bonus : un modèle 3D est imprimé en continue et qui peut se distribuer (peer to peer irl)
David-Olivier Lartigaud, I’ve never left Monkey Island (version alpha), 2019.
I’ve never left Monkey Island est un dépôt contributif de courtes réflexions/références textuelles et visuelles que les visiteuses et visiteurs peuvent consulter et enrichir via une interface rappelant les jeux vidéo d’aventure 2D des années 90.
Chaque dépôt crée une nouvelle île qui agrandit la carte à explorer.
Développée pour Les îles intérieures, le projet est présenté sous forme de pré-maquette où les fonctions de contribution ne sont pas encore actives. Le développement du projet se poursuivra durant l’exposition et au-delà et ne sera consultable qu’en web P2P.
Bérénice Serra, Les expéditionnistes, vidéos, 1‘20, 2019.
Sur les vues de l’île d’Heimaey, au large de l’Islande, le traditionnel maillage de Google a été remplacé par les noms des expéditionnistes ayant documenté l’île inaccessible à la voiture Google Street View.
Egalement, le catalogue en consultation sur l’île de lecture : Résidence, programme de résidence artistique infiltrée dans Google Steet View.
Ophélie Demurger & Valentin Godard, Oasis Tropical, vidéo, son binaural, 19’21, 2019.
Nous vous présentons une vidéo ASMR où nous mangeons une pizza hawaïenne et buvons de l’oasis tropcial. A l’intérieur se cache une autre vidéo où nous tentons d’aller bien ensemble avec les nouvelles technologies.
L’équipe de l’UR numérique, Coussins Cousins, matériaux mixtes, 2019.
Chaque coussin représente une ile qui n’existe que virtuellement. C’est une manière de donner matière et réconfort.
Il y a :
– L’ile de tortue géniale (Dragon Ball)
– Starfish Island (GTA)
– Mania (Oblivion IV DLC Shivering Island)
– île inconnue (Zelda, Breath of the wild)
– Yoshi Island Super Mario World 2: Yoshi’s Island)
– Cramois’ile (Pokémon)
– Le pays imaginaire (Peter Pan)
– Ivalice (FFT Advance)
(EN) Within this space, the public is invited to rethink the exchange and sharing of information by giving priority to relationships between individuals. Going against bots and web algorithms, this exhibit focuses on the relationship between humans. Like peer2peer, the digital exhibition is considered as a living and unstable object that changes depending on the players present. The viewer’s necessary involvement in the process of accessing the exhibition redefines his relationship with that of the artist, becoming at the same time a participant in the sharing and safeguarding of the exhibition.