Rule N°30
Julia Beyron-Whittaker
Exposition
20/11/2017 - 25/11/2017
-
En 2006, les officieuses « Règles de l’Internet » sont mises en ligne. Cette liste de 47 affirmations conçue de manière satirique oriente les comportements des Anonymous à travers différents forums sur le web. De la n°4 « Anonymous is legion », en passant par la n°14 « Do not argue with trolls » (« Ne vous disputez pas avec les trolls ») à la n°30 « There are no girls on the Internet » (« Il n’y a pas de filles sur Internet»), ces règles dépassent la sphère des Anonymous et se propagent à travers le web sous forme de dictons ou de mèmes.
Les relations humaines évoluent constamment à travers les interfaces numériques, dans la vraie vie comme dans le virtuel. Comment les sociabilités d’aujourd’hui sont-elles régulées par l’influence du web, quelles sont les racines de ces régulations ?
Feuille de salle de l’exposition ici.
Julia Beyron-Whittaker vit et travaille à Lyon. Elle explore les frontières réel-virtuel des rapports sociaux, des corps et des genres, ainsi que les pratiques digiféministes.
Le lieu de la recherche de Julia Beyron-Whittaker est le web social. C’est le web où l’utilisateur endosse un rôle double d’acteur-spectateur, constamment amené à observer et réagir à l’image et aux actions des autres, à travailler l’identité qui est donnée à voir – une sociabilité de partage, de réseau, d’abonnés et de followers. Elle utilise la performance, le langage et la textualité, l’installation, la vidéo, le dessin, les pages HTML ainsi que les objets interactifs pour construire un espace trouble entre le réel et le virtuel. Elle opère par glissements – cyberespaces dans l’espace d’exposition et vice versa, espaces domestiques et urbains. Elle installe ainsi des temporalités floues et immersives en mettant en scène des identités éclatées, anonymes. Elle cherche à interpeller le spectateur et à lui offrir un rôle actif, que ce soit par son regard, son corps, son écoute, sa réflexion quant à sa place dans ce moment de basculement des sociabilités et de l’identité.
Diplômée du Master-Dnsep art de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon en 2014, elle a terminé le 3e cycle de l’Unité de recherche numérique art et design de l’ENSBA Lyon/ESAD Saint-Étienne, en 2017. C’est à l’occasion de sa soutenance de son DSRA – Diplôme supérieur de recherche en art – que Julia Beyron-Whittaker a proposé cette exposition.
En 2006, les officieuses « Règles de l’Internet » sont mises en ligne. Cette liste de 47 affirmations conçue de manière satirique oriente les comportements des Anonymous à travers différents forums sur le web. De la n°4 « Anonymous is legion », en passant par la n°14 « Do not argue with trolls » (« Ne vous disputez pas avec les trolls ») à la n°30 « There are no girls on the Internet » (« Il n’y a pas de filles sur Internet»), ces règles dépassent la sphère des Anonymous et se propagent à travers le web sous forme de dictons ou de mèmes.
Les relations humaines évoluent constamment à travers les interfaces numériques, dans la vraie vie comme dans le virtuel. Comment les sociabilités d’aujourd’hui sont-elles régulées par l’influence du web, quelles sont les racines de ces régulations ?
Feuille de salle de l’exposition ici.
Julia Beyron-Whittaker vit et travaille à Lyon. Elle explore les frontières réel-virtuel des rapports sociaux, des corps et des genres, ainsi que les pratiques digiféministes.
Le lieu de la recherche de Julia Beyron-Whittaker est le web social. C’est le web où l’utilisateur endosse un rôle double d’acteur-spectateur, constamment amené à observer et réagir à l’image et aux actions des autres, à travailler l’identité qui est donnée à voir – une sociabilité de partage, de réseau, d’abonnés et de followers. Elle utilise la performance, le langage et la textualité, l’installation, la vidéo, le dessin, les pages HTML ainsi que les objets interactifs pour construire un espace trouble entre le réel et le virtuel. Elle opère par glissements – cyberespaces dans l’espace d’exposition et vice versa, espaces domestiques et urbains. Elle installe ainsi des temporalités floues et immersives en mettant en scène des identités éclatées, anonymes. Elle cherche à interpeller le spectateur et à lui offrir un rôle actif, que ce soit par son regard, son corps, son écoute, sa réflexion quant à sa place dans ce moment de basculement des sociabilités et de l’identité.
Diplômée du Master-Dnsep art de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon en 2014, elle a terminé le 3e cycle de l’Unité de recherche numérique art et design de l’ENSBA Lyon/ESAD Saint-Étienne, en 2017. C’est à l’occasion de sa soutenance de son DSRA – Diplôme supérieur de recherche en art – que Julia Beyron-Whittaker a proposé cette exposition.